• Je crois ce que je veux.

    Une paranoiia de tout les jours, qui finalement devient une hantise. Sommes-nous tous aussi fous ?

    Parfois je me le demande.

     

  • Je crois qu'elle me suit. Je m'avance dans la penombre. Sans me retourner, je la sens toujours la, presente, tel un corbeau suivant sa proie. Je tourne, je crois qu'elle me suit encore. Ma rue. Je sortis mes clefs de mon sac prete a bondir sur la porte de mon immeuble des que j'y serais. Encore quelques metres. J'avance de plus belle, je crois qu'elle me suit toujours. J'accelere le pas. Je ne vois toujours pas mon immeuble, suis-je aussi loin que ca ? La mairie fait sonner les douze coups de minuit, la peur vient s'emparer de mon etre. Je crois que mon immeuble a disparu. Soudain, je me retourna.

    Mon immeuble etait deriere moi, et elle n'etait plus la. Je crois qu'elle s'est cachee. Autant rentrer avant qu'elle ne resorte pour venir me chercher, je crois que je ne le supporterais plus longtemps...


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  • Je crois qu'elle est entrée chez moi. Je n'en suis pas sure mais je crois qu'elle est la. J'entends des bruit de pas -je changerais mon parquet pour de la moquette des que j'aurais les fonds necessaires- sur le parquet. Du fond de mon lit je me demande si je devrais pas me lever, chercher la batte de baseball de mon fils et aller jouer les justicieres. Non. Ca va reveiller mon pauvre chéri. Ou ca pourrait etre les voisins, ils ne dorment pas la nuit, ils fond du bruit jusqu'au levé du soleil et ensuite ils trouvent inteligent de se mettre au lit. Mes voisins sont des vampires. Enfin, je crois. Ils ne dorment pas la nuit, ils ne brillent pas, ils aiment la viande et le vin -rouge-, et ils ne sortent pas de chez eux et se font tout livrer. Sachant que les livreurs ne reviennent pas une fois sur deux. Je crois que ce sont des vampires, ou des assassins pas tres nomades. Bref, je pense que je devrais sortir de mon lit une bonne fois pour toute.

    Un bruit de porte résonne au loin.

    Ma voisine du dessous qui est rentrée. Pitié faites qu'elle vienne me dire bonjour. S'il-te-plait, Luula viens me saluer. Je crois qu'elle est trop fatiguée pour venir. Bon. Tant pis, je vais devoir prendre mon courage a deux mains et aller voir ce qu'il se passe dans mon appartement. A la une, a la deux, a la .... trois !

    - " Chérie ? Tu viens manger ? "

    Marc ? Mais qu'est-ce-qu'il vient faire la celui-la ? N'avions-nous pas mit un terme a cette mascarade amoureuse il y a quelques jours ?

    - " J'arrive ! "

    Qui était-ce ? Une femme, chez moi ? Avec Marc ? Cette fois-ci je me leva une bonne fois pour toute et me dirigea vers le salon. Marc était assis. Moi aussi. Sauf que j'étais aussi debout. Je me voyais la, en face de Marc. Lui me tenant la main alors que je le regardait d'un air triste.

    - "Chéri...Il faut que je te dise quelque chose..."

    Cette scene m'est familiere. Je crois l'avoir déja vue, vécue. Je suis en train de rever. Pourquoi serais-je la alors que je suis aussi la, derriere la porte entre-ouverte sur le salon ? Je crois que je suis perdue.

    - " On ne peut pas continuer ainsi. On doit arreter. C'est fini. "

    Ca y'est. Le jour ou je lui ai dit que c'était fini. Ca me revient maintenant. C'était la semaine derniere. Il m'avait regardé sans rien dire puis il a claqué la porte en disant...

    - " Je t'aimais moi... ". 

    Je me voyais fondre en larmes. Ne pleurs pas idiote. C'était ton choix.

     

    Enfin je crois...


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  • La dame qui me suivait. C'etait elle, enfin c'etait moi. Je crois que je suis encore vivante mais pouvions-nous etre deux ? Je veux dire, deux personnes identiques sur Terre ? Un dedoublement de personnalite. Je me vis partir en emportant seulement un petit sac qui contenait mon porte-feuille et mon rouge a levres.

    Je decida de me suivre. Je ne me souvenais plus de ce que j'avais fait ce jour la. Je crois que j'etais allee chez Matthieu. Il avait ete mon meilleur ami d'enfance et vivait a quelques minutes de chez moi.

    Non, on passa devant chez lui puis nous nous engoufriames dans le metro. Ou etais-je allee ? Nous sortimes apres trois ou quatres stations, puis nous dirigeames vers un grand batiment blanc.

    Je me vis entrer mais je ne savais pas si les gens pouvaient me voir, j'abandonna. Au moins, je ne ferais rien de stupide.

    Pour le moment.


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  • Cacher la peur par un sourire, les sentiments par un 'je suis fatiguée', les larmes par la pluie, la honte par le rire. Dissimuler la décéption par trois mots des plus simples possibles. Révéler la peur par la vie, les sentiments bafoués par les amours, les larmes par le soleil, la honte par le rougissement. La décéption par les amitiés.

    J'étais assise sur la terrasse d'un café qui servait jour et nuit, fixant quiconque sortirait de cette blanche batisse. Attendant sortir mon reflet. Une silhouette sortit enfin. Etait-ce moi ? Je crois que oui. Je me leva, m'approcha.

    Ce n'étais pas un sourire innocent comme on voit tout les jours, non. C'était le sourire de la peur, le sourire montrant tous les sentiments bafoués, les larmes refoulées qui ont coulées finalement et la honte. La décéption n'était pas au rendez-vous. Pourquoi étais-je sortie dans cet état la ? Je me le demandais bien... Mais qu'avais-je fais le matin, le jour d'avant et toute ma vie ... ? Comme si tout c'était envolé jusqu'a ce moment ou je me suis sentie suivie.

    Je suis suivie.

    Par moi.

    Une troisieme moi.

     

    Mais qu'ai-je fait au bon dieu pour mériter ca ?

     


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