• Un regard, un sourire, une parole et... toi ?

    Ce n'est que quand quelqu'un ou quelque chose n'est plus la que tu te rends compte que tu y tenais vraiment. Meme quand cette chose ou cette personne est encore la mais que tu sais que bientot, elle ne le sera plus, tu le sens. Tu sens que tu y tiens, plus que tout au monde.

    Cette histoire est dediee a plusieurs personnes de ma connaissance qui sont parties, ou qui vont partir et a qui je tiens enormement, et avec qui j'ai passe les plus beaux moments de ma vie.

     

  • Par dela les plaines, j'entends les cris des enfants jouer a la marelle. C'est un bel apres-midi. Je me demandais si j'avais bien fait de partir, peut etre que oui. Je m'envolais a la decouverte du monde, de moi. Tout en avancant vers l'inconnu je repensais a mon vecu. Qu'avais-je fait de vraiment interessant dans ma vie ? Pas grand chose. J'etais un simple garcon comme tout le monde. Mais hier, quelque chose a change en moi. Sa venue peut etre ? Mais la facon dont elle est partie m'a fait realiser qu'il fallait que je change. Je l'ai laissee partir, et il me faut la retrouver. Toutes ces larmes inutiles, tout ces mots stupides, que j'ai pu dire n'etaient apparus que pour cacher ma peine. Elle est partie. Et il me fallait la retrouver avant qu'autre chose ne lui arrive. Enfin, il me fallait partir et laisser tout ce que j'avais ( si ce n'est grand chose ) derriere moi. Je ne voulais qu'elle. Elle, qui est partie. La seule chose que je ne pouvais avoir.

     

    J'etais partie des le petit matin et avait fait quelques kilometres depuis hier, j'etais arrive dans un petit village pres de Londres, dans lequel les gens etaient froids et les enfants antipathiques. Mon lycee ressemblait un peu a cela lorsque j'avais une dizaine d'annee voir onzaine. Je ne m'attardais pas et repris ma route . Je ne savais pas ou aller, mais je marchais droit devant, et parfois, je tournais a gauche ou a droite de facon assez aleatoire. Marcher n'etait pas dur. Ne pas penser, c'est dur. Surtout si elle envahit mes pensees, comme un souvenir . Je ne voulais pas qu'elle soit un souvenir, je voulais qu'elle soit mon futur. Le marbre de mon coeur s'evaporait lorsqu'elle venait me voir, or hier il s'est durci, et me fait de plus en plus mal. Comment avais-je pu la laisser partir en  ne versant qu'une larme et ne laissant tomber que quelques paroles inaudibles ? J'etais un idiot.

     

    Mais ca allait changer.


    2 commentaires
  • Je fis halte dans une petite auberge qui n'etait pas moins acceuillante qu'une autre mais l'hote beaucoup plus sympathique. J'en profita pour prendre un peu de repos pour reprendre la route avec entrain le lendemain. Lorsque j'eu terminé de diner, je monta dans la petite chambre qu'ils m'avaient préparée et tomba dans un profond sommeil. Inutile de raconter mes reves, ce sont toujours les memes, avec les memes endroits, et les memes... personnes.

    Je repris donc la route me menant vers nulle part de bon matin, et arrivai enfin au Grand Port. D'ici, je pourrais aller n'importe ou. Mais ou choisir ? Si je m'eloignais du continent pour partir vers cette Amerique, je devrai revenir en bateau. Or, si je vais vers la France je pourrais voyager a pieds sans probleme. Vite, une décision.

    La connaissant, elle aurait du avoir le meme probleme que moi. Si on suppose qu'elle est passée par la. Bien, on va tenter la France et adviendra ce qu'il adviendra. Je m'achetai un ticket m'assis sur un banc pour attendre mon embarquation. Je sortis de ma poche arriere mon porte-feuille qui me genait, et me mis a en explorer toutes les poches et coupures. J'en vis une qui avait l'air decousue et qui allait sans doute bientot se couper. Je l'arrachai sans trop de mal. En plus du bout de porte-feuille, un papier tomba au sol. Je ramassai les deux et ouvris le papier.

    " Ne sois jamais chagriné, ne regrette aucune décision.

    Cours apres ton destin.

    Ne laisse personne t'enlever cette passion,

    Car ce n'est qu'apres cela que tu auras un festin. "

    J'aurais reconnu cette écriture entre milles. Mais comment diable avait-elle pu le mettre dans mon porte-feuille ? Et quand... ? Le ferry arriva, je fourrais le papier dans ma poche pris mon embarquation et partis.

    Adieu, mon Angleterre !


    votre commentaire
  • Les flots balancant mon coeur, je regardais un jeune courir apres deux colombes. Des colombes symbolisant la paix ? Ou la guerre qui est enfouie dans ces mers ? Dans deux jours nous serons arrives en France. Je ne savais ce que je ferais en arrivant, je tenterais d'obtenir des informations sur sa venue peut etre ? Oui ! C'etait une bonne suggestion. Je decidai de ne plus y penser et d'apprecier le voyage.

    C'etait la seconde fois que je prenais le ferry dans ma miserable vie d'homme. Mais ca me faisait encore cet effet de nouveaute. Les vagues qui vous eclaboussent, les poissons volants qui vous saluent de leurs fines ailes, les baleines qui vous enchantent avec leurs chants de sirenes et les marins toujours aussi joyeux. Ca me rendait euphorique, heureux. Lorsque soudain je sentis quelque chose dans ma poche. Je me retournai, vis un petit homme qui avait sa main dans la poche de ma veste.

    "- Que veux-tu ?

    -... rien, moi juste vouloir deposer chose.

    -Chose ? Quelle chose ?

    -Ca, chose ! "

    Il me tendit un papier legerement brule sur le cote et partit en courant. J'avais du lui faire peur, j'y etais alle de facon quelques peu agressive. Quoi qu'il en soit, je pris le papier et l'ouvris.

     

    " Comment peux-tu me retrouver si tu ne connais de moi que le regard ? "


    5 commentaires
  • Je ne lui conaissais que le regard, le sourire . Son regard aussi profond et mysterieux que les oceans, et son sourire aussi bas et triste que la lune. Autant dire que je saurais les differencier entre milles. Pourquoi ne t'avais pas demande ton prenom ? Parce qu'au fond j'etais persuade de la connaitre deja. Tu me paraissais etre un souvenir que j'avais enfoui etant petit. Je te conaissais. Je ne m'en souviens juste plus.

    Enfin arrive a destination, je me mit a explorer le pays et sa capitale en esperant la retrouver. Inutile de vous dire le resultat, je n'eu qu'un bout de pain et une simple chambre dans une auberge au lieu d'elle. Le lit etait judicieusement oriente vers la fenetre et tres comfortable. Je m'y allongea donc et c'est en regardant les etoiles de la nuit que je pensais.

    Les etoiles etaient si nombreuses, si brillantes, si belles. Comment pouvaient-elles un jour ressentir les emotions d'un humain ? Mais qui sait, parmis ces etoiles si gracieuses, beaucoup d'entre elles sont en train de s'etendre peu a peu, de perdre leur eclairage ? De perdre le chemin de leur lumiere.

    La lune venait pointer le bout de son nez lorsqu'un nuage la depassa. Un horrible nuage noir qui ne presageait rien de bon. Peut etre venait-il me dire de renoncer. Apres tout je ne fais la course qu'apres une etoile...


    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique